• Je ne vous l'ai pas encore raconté mais je me soupçonne des liens de parenté avec Dolly Parton et les Dixie Chicks.

    J'irais même jusqu'à dire que le sang de Willie Nelson himself coule dans mes veines.

    ( Ce qui ferait de moi le fruit d'un improbable ménage à cinq, j'en conviens. )

     

    Désolée papa de te renier aujourd'hui mais foi de boots ne saurait mentir.

     

    J'ai non seulement la dégaine mais également le groove ( tout relatif ) d'une country girl.

    Je le sais puisque depuis quelques mois, je me suis mise avec joie et bonheur à la line dance.

     

    J'admets que la première séance a été quelque peu déroutante.

    Imaginez vous faire un marathon d'une vingtaine de kilomètres engoncée dans un pull trop serré et indéniablement trop chaud, avec l'impression désagréable d'avoir toujours un temps de retard et d'ignorer totalement l'itinéraire.

    Voilà où j'en étais à la fin du cours. J'avais bien dû perdre un litre de sueur, ce qui équivaut pour moi à deux heures de jogging...ou à un créneau. Au choix.

    Moi qui m'y rendais détendue de la boots, relachée du stetson genre j'espère que je vais pas m'ennuyer.

     

    La country, c'est une vraie leçon d'humilité.

     

    Je peux dire qu'aux séances suivantes, j'avais pour unique et ambitieux objectif de survivre aux exigences de la prof diaboliquement possédée par Alan Jackson.

    Les semaines se suivent et j'y prends sacrément goût. Maintenant que les termes coaster step, cross shuffle, vine, jazz box et autre toe strut ne me terrorisent plus....et surtout que je les comprends !

     

    Pour tout vous avouer, là je trépigne même à l'idée d'être à samedi pour danser.

    Je ne suis certes pas non plus insensible à l'appel miamesque du pot de nouvelle année donné après. Que voulez-vous, ma gourmandise me perdra.

    Et puis surtout ce que j'aime, c'est l'ambiance décontractée, chaleureuse, qui règne dans ces petits moments de partage entre nous. Aussi tous les fous rires qu'on a !

     

    Vous l'aurez noté, c'est nettement moins hype que la danse bollywood, le qi gong ou le yoga...mais c'est drôlement plus bon !

    Finalement, c'est tout ce qui importe non ?

     


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  • Après avoir tenté, en vain, un teasing digne de ce nom, voici venu le moment d'alimenter votre curiosité.

    Comme je l'évoquais ici, je me suis inscrite sur un site de rencontre en décembre dernier.

     

    Aujourd'hui voilà l'heure du bilan.

     

    Tout d'abord un constat : la majorité des sites sont payants, même Meetic où désormais les femmes n'ont plus la possibilité de dialoguer par messagerie sans raquer.

    Il n'est donc plus permis d'être célibataire et fauchée. C'est l'un ou l'autre. Au choix.

    Mais moi je ne contrarie pas mon banquier : j'évite de dépenser en futilité. Et après tout, un homme reste du superflu. Il était donc exclu qu'il me coûte un bras avant même qu'il entre dans ma vie. Après oui, je veux bien. Mais seulement s'il le mérite, hein.

     

    Donc je me suis orientée vers un des trop rares sites gratuits. Autant dire que là bas c'est un peu la foire à la saucisse. Sans mauvais jeu de mots bien sûr.

    Large choix de produits : du moche, du beau, du pas cher, du pas très frais, du salace, du frustré, du pas compliqué... De quoi faire son marché.

     

    J'ai longuement hésité à mettre ma photo. Sous prétexte que je veux quelqu'un qui s'intéresse à ma richesse intérieure. Mais en même temps j'ai pas envie de me coltiner tous les grands timides, moches ou désabusés.

    Je me suis alors lancée, j'ai mis ma plus belle tête de vainqueur sur le site.

     

    Force est de constater que le cyber homme est drôlement acharné car ça ne l'a pas découragé, au contraire. J'ai eu du message en veux-tu, en voilà.

    J'ai même eu du message n'en veux-tu plus, en voilà quand même.

     

    J'ai mis toutes mes qualités en exergue pour décripter le wesh wesh, le romantique à tendance niaise, le so 80's, le new age, le vieux beau, le jeune moche aussi.

    J'ai même disserté lamborghini, Stephan Eicher, impétigo. Une adaptation à toute épreuve vous dis-je.

     

    Je vous épargne les interlocuteurs obnubilés par les zones érogènes, le Kamasutra, les orgasmes, les parties à trois... voire quatre si vous avez deux copines disponibles.

     

    Mais je dois vous dire que l'un d'eux a su me convaincre. D'abord de le rencontrer. Puis de l'apprécier. 

    Même de l'embrasser. 

     

    Voire de le garder.

     


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  • Il y a deux jours, nous quittions 2010 les amis.

    Je dois bien reconnaître que ces adieux furent très loin d'être déchirants. Surtout de mon côté. L'an 2010, lui, s'était bien accroché à moi, j'étais devenue sa victime préférée.

    Par moment, il s'était même acharné le bougre. Amour passionel quand tu nous tiens...

    Mais voilà, nous avons rompu lui et moi. Je me suis tournée vers 2011 que j'espère heureux, passionné, plein de promesses.

    En grande cachotière que je suis, je ne vous ai pas encore relaté mes aventures de cyber femme... Pour tout vous dire, la rencontre online ne s'est pas montrée totalement infructueuse...

    ( Non ceci n'est absolument pas un teasing ! )

    Je souhaite donc, en toute humilité bien sûr, à cet homme choupi de me garder pour cette nouvelle année qui débute. 

    Et aussi... beaucoup de bonheur aux intrépides qui oseront s'aventurer sur ce blog !

     


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  • Juste un petit mot du réveillon que je viens de passer !

     

    J'ai adoré cette soirée Cabaret New Burlesque avec les pin-up du film Tournée de Mathieu Almaric.

    Que je n'ai pas encore vu...mais je peux vous dire que c'est pour très vite.

     

    Depuis, j'ai une sacrée envie de corset, bas et porte-jartelles !

    ( D'ailleurs cette lubie ne déplaira pas à tout le monde...)

     

    Ce show devrait simplement être remboursé par la Sécu tellement il fait du bien au corps et à l'âme : bien meilleur que le régime ou la psy, il réconcilie avec les formes, les vraies.

    On se retrouve très vite pour des voeux en bonne et dûe forme ! D'ici là, je vous souhaite une nouvelle année burlesque, fantasque et osée !

     


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  • C'est déjà fini. Des semaines qu'on le prépare, des jours qu'on le guette...et voilà, le père Noel est déjà reparti, sans même avoir pris le temps d'engloutir la dernière part de bûche.

    En tous cas, j'espère que vous avez tous passé un Joyeux Noel. Je vous souhaite aussi d'avoir été aussi sage que moi. Heureusement que le vieux à la barbiche existe pour rétablir un semblant de justice dans ce monde de brutes.

    Il a posé sous mon sapin, entre autres, une chaise de bureau depuis laquelle je prends désormais un plaisir non dissimulé à vous écrire. Quasi orgasmique, même.

    Je dois certes vous préciser que l'heureux présent à été fortement sussuré, voire suggéré, au père Noël. Hé oui, parce que je chuchotte au creux de l'oreille du bonhomme en rouge, moi. Ne soyez pas jaloux, pitié. Ca me gêne.

    D'ailleurs vous saviez que les lutins s'approvisionnaient à Ikéa ?... C'est dingue, hein.

    On est finalement bien plus proche de ces gens là qu'on ne le pense.

     


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