• Dire que j'adore mon chien relève de l'euphémisme.

    Je gagatise littéralement. A tel point qu'on en vienne à plaindre mes hypothétiques futurs enfants, condamnés à subir les lubies d'une potentielle mère juive en puissance.

    Mais je crois que je serais nettement plus pondérée si j'étais mère, aussi beaux qu'ils puissent être ils n'auront jamais la bouille de mon gros. Dieu les préserve.

     

    Avec sa face de gros nounours, je craque. Surtout qu'il se la joue chien malheureux, sous nourri, genre à votre bon coeur m'sieur dame. Inutile de préciser que son stratagème fonctionne, je le soupçonne même à propos d'avoir fait Actors Studio.

    Voyez par vous même :

     

    Miaou d'hiver

     

    Je songe de plus en plus l'emmener parcourir les castings, je le vois en égérie de choix pour Friskies dans leur prochaine campagne. A lui la gloire, à moi la fortune. Je lui cherche d'ailleurs activement un agent mais j'hésite encore entre celui de Rex ou de Beethoven.

    De toutes façons, il faut bien qu'il gagne sa croquette.

     

    Mais je sais qu'il n'en fera rien. Il préfère mener des journées de pacha alangui sur son coussin, transformer la cuisine en piscine à chaque lapé dans sa gamelle d'eau, détruire avec application ses jouets un par un, semer ses poils partout avec une attention particulière pour mes top préférés.

    Malgré tout, je le garde mon bougre. D'autant que c'est le seul qui me laisse l'appeler "poussin" sans broncher. Ce qui n'est pas négligeable.

     

    Même si lui me cèderait sans hésiter à un marchand turc pour une poignée de croquettes.

     


    2 commentaires
  • Il y a peu ici, on célébrait l'anniversaire du Miaou. Mon labrachien.

    Avec toute la joie, l'entrain et la bonne humeur de circonstance. Un an, déjà. Un an de léchouilles, de gratte-gratte, de roupillons, de séances bi quotidiennes de gavage à la croquette, de courses à la baballe, de ski nautique derrière la laisse, de pulvérisation quasi-instantanée de jouets neufs...

    Un an de bonheur, quoi.

    Un investissement sans faille également pour obtenir du bougre un minimum d'éducation, de tenue. Des milliers de c'est bien, c'est un bon chien chien pour encourager mon cancre. Des calinoux à gogo aussi.

    Financièrement aussi, il dévore. Adieu H&M, Asos et consors ; boujour à Wanimo, Animal Prod, Zooplus. Ma boîte mail ne me propose plus que des os à moelle en promo, des anti-parasitaires et des rouleaux attrape-poils.

    Je lui ai donc sacrifié mon glamour tout au long de cette année. Pour les branchées de la sape, je suis restée sooooo 2009. Plus rien ne change à mon dressing désormais maculé de poils blancs.

    Mais peu importe. Pour l'occasion, la longue promenade a été de rigueur. Une joie pour lui, moi j'étais nettement plus nuancée après avoir cru perdre un bras. Un maxi coussin de pacha s'est aussi ajouté à son trousseau d'animal gâté.

    Que lui demandais-je en contrepartie ? Rien.

     

    Si ce n'est un petit sourire pour la photo souvenir. Et voyez à quoi j'ai eu droit :

     Quel cirque !

     

    Je songe sérieusement à le revendre sur Ebay. En chien de traineau.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique