• Oyé oyé, me voilà de retour. Sachez que je m'en suis voulue de vous avoir abandonné de la sorte. Pour de vrai de vrai. Que le Monsieur qui décide de tout là haut m'en sois témoin.

    Dix jours d'absence quand même. J'ai dépassé le stade du  "je me fais désirer, quuuoooi"  pour atteindre le si redouté  "je me fais oublier, quoi".

     

    Je me sens presque coupable, tiens. Comme au collège quand je simulais, larmes aux yeux, voix tremblotante, mine défraîchie, une terrible maladie à ma mère - une grippe couplée à une scarlatine - pour éviter la dissection du lapin ou la récitation de poésie.

    Le lendemain, jour de mon retour prématuré à la dure réalité de la vie ingrate d'ado - la lucidité maternelle ayant repris ses droits entre temps - je me sentais encore obligée de feindre la douleur, genre je suis revenue au péril de ma vie pour toi, copine à qui il a dû manquer la moitié des livres scolaires hier et qui a dû s'occuper de Bugs Bunny toute seule.

    Souvent l'amie en question me maudissait pour la semaine en cours et s'en cognait comme de son premier baggy de mon air de chaton épleuré. On s'étonnera de mon instabilité amicale à cette époque mais étrangement je ne gardais pas longtemps la même pote de co-bouquinnage. D'ailleurs, j'essayais au possible de m'absenter les vendredis, priant pour que le week-end fasse son oeuvre et que sa rancune à mon égard soit moindre.

     

    Heureusement, les relations étudiantes étaient beaucoup plus simples et saines. Il ne suffisait que d'un texto : "j'ai trop la flemme ce matin, signe pour moi" pour se faire comprendre de son interlocutrice. Souvent accompagné d'un "je pense pas non plus venir cet après midi".

    Parfois, je me félicitais même du choix de mes amis quand ceux-ci étaient assez prévenants et bien élevés pour m'envoyer à 8h02 un "tu viens pas aujourd'hui ? on signe pour toi."

    Ah la joie des études supérieures.

     

    Bref, j'ai été très occupée entre week-end d'amoureux, entretiens d'embauche à gogo et autres nouvelles... Mais promis, je reviens très vite !

     


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  • Juste quelques photos de Nantes où j'ai passé un très bon séjour. Ville que j'ai découverte, adoptée et adorée.

    Je suis même tombée amoureuse du jardin japonais, baptisé l'Ile de Versailles. Lieu magique, sublime, plein de sérennité. Difficile de m'en déloger après, j'étais comme une groupie de Justin Bieber en backstage.

    Une déchirure aussi pour moi de quitter La Maison, un bar au concept génial : une maison reconstituée dans laquelle on peut boire un verre partout : de la voiture, au patio en passant par la salle de bain, le salon, la cuisine.... En prime, une déco très 80's !

    Je vous laisse avec ces quelques images et vous dis à très vite !

     

    Nantes

    Nantes

    Chateau des Ducs de Bretagne

    Nantes

    Ile de Versailles

    Ile de Versailles

    Ile de Versailles

    Ile de Versailles

    La Maison

     


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  • Je ne sais pas pour vous mais pour moi, préparer mes valises relève du casse tête chinois.

    En général, je revâsse des mois à l'avance de mes vacances - le nez en l'air avec un air inspiré - je les visualise, surtout j'imagine combien je vais les savourer.

    Lunettes de soleil dans les startings blocks, monoï paré à degainer, j'investi dès janvier dans un trikini qui me laissera d'improbables marques de bronzage.

     

    Voyage

     

    Je suis donc plutôt du genre organisée de la tongue.

    Mais là ou tout se complique, c'est lorsqu'il est question de rassembler mon précieux butin et de sélectionner uniquement les sapes indispensables à un été réussi.

    ( Oui puisqu'en général, je ne pars qu'à la belle saison. )

     

    Difficile de faire un choix entre toutes mes fringues suppliantes, prêtes à braver le sable, l'iode et les glaces à l'italienne, pour sentir enfin quelques rayons de soleil réchauffer leur textile.

    C'est toujours un crève coeur d'en laisser certaines de côté alors que les élues pavoisent allégrement.

    Mais que voulez vous, c'est la dure loi de la mode.

     

    Je dois admettre qu'il comporte des avantages à demeurer une éternelle vacancières des beaux jours : on commence à connaître ses classiques estivaux. Nos essentiels. Ceux que l'on retrouve indubitablement chaque année dans nos valises. Un véritable MTV Awards de la sape de plage en somme.

    Sauf que là, je pars à Nantes les amis. En plein mois de Février.

    Vous voyez le problème ?...

     

    Mon fabuleux top Zara ne sera donc pas cette fois d'un grand secours. A moi plutôt les pulls, polaires, chaussettes de ski et doudounes en tous genres. Vive le glamour.

    Le pire reste à caser le tout dans mes bagages de provinciale en goguette.

     

    Et à les fermer.

     


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