Je ne sais pas pour vous mais pour moi, préparer mes valises relève du casse tête chinois.
En général, je revâsse des mois à l'avance de mes vacances - le nez en l'air avec un air inspiré - je les visualise, surtout j'imagine combien je vais les savourer.
Lunettes de soleil dans les startings blocks, monoï paré à degainer, j'investi dès janvier dans un trikini qui me laissera d'improbables marques de bronzage.
Je suis donc plutôt du genre organisée de la tongue.
Mais là ou tout se complique, c'est lorsqu'il est question de rassembler mon précieux butin et de sélectionner uniquement les sapes indispensables à un été réussi.
( Oui puisqu'en général, je ne pars qu'à la belle saison. )
Difficile de faire un choix entre toutes mes fringues suppliantes, prêtes à braver le sable, l'iode et les glaces à l'italienne, pour sentir enfin quelques rayons de soleil réchauffer leur textile.
C'est toujours un crève coeur d'en laisser certaines de côté alors que les élues pavoisent allégrement.
Mais que voulez vous, c'est la dure loi de la mode.
Je dois admettre qu'il comporte des avantages à demeurer une éternelle vacancières des beaux jours : on commence à connaître ses classiques estivaux. Nos essentiels. Ceux que l'on retrouve indubitablement chaque année dans nos valises. Un véritable MTV Awards de la sape de plage en somme.
Sauf que là, je pars à Nantes les amis. En plein mois de Février.
Vous voyez le problème ?...
Mon fabuleux top Zara ne sera donc pas cette fois d'un grand secours. A moi plutôt les pulls, polaires, chaussettes de ski et doudounes en tous genres. Vive le glamour.
Le pire reste à caser le tout dans mes bagages de provinciale en goguette.
Et à les fermer.