• La gueule de bois

    Ce matin, j'ai la gueule de bois. Enfin j'en ai l'impression. Sauf que je n'ai pas bu la veille.

    Je ne ferais état de cette bière, absorbée en quelques gorgées hier à 17h00 sous un soleil de plomb ; recours ultime à la déshydration qui me guettait insidieusement depuis la matinée. Et également, vecteur certain de socialisation.

    En effet, quoi de mieux qu'un verre autour duquel se retrouver entre amis ?

    Ce dernier peut être empli d'eau gazeuse, de limonade, de coca .... ou d'alcool. Au mieux, dans le premier cas, on nous considérera comme une personne saine, prenant en considération son bien-être, et sa santé. Au pire, on passera pour le ou la coincé(e) de service, ne pouvant s'offrir un verre à quelques degrés de temps à autres.

    Mais pourquoi, socialement, devrions-nous consommer de l'alcool ? Pourquoi celui-ci rendrait-il un moment de partage plus convivial ?

    En dehors du fait d'apprécier la consommation d'alcool (ce que je reconnais personellement, et ne juge aucunement), il est un vecteur social de le partager. Pour beaucoup, une fête ne se peut qu'arrosée.

    J'apprécie de boire un ou plusieurs verres d'alcool lors d'occasions festives, mais je déplore qu'il soit l'invité de première ligne de tous les moments de rassemblement, quels qu'ils soient, et qu'il semble aujourd'hui impensable de partager un bon moment sans lui.

    Ce qui m'intrigue et me dépasse, demeure cette surenchère de consommation, où le but n'est plus tant de passer un moment festif que de se "rendre minable", pour reprendre l'expression adolescente consacrée, et de mesurer primairement ses limites à celles de ses autres camarades de beuverie.

    Quand on sait, pour avoir aperçu de près les méfaits de l'alcool et de sa progressive dépendance, on ne peut admettre la puérilité consistant à boire à outrance pour briller en soirée. Ces équilibristes, jouant de ces excès comme ils jouent de leur vie, risquent de se trouver enchainés à cette maladie, dont certains en oublient qu'elle est en une, l'alcoolisme.

    Alors, n'oublions pas de convier modération à nos soirées.

    (Ceci n'est pas un message sponsorisé par alcool-info-service, mais ça aurait pu.) (J'ai des vacances à payer).

     


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  • Le Monde de Charlie

      

    A moins que vous ne viviez dans une grotte, nichée au fin fond de la Creuse, vous avez entendu parler, sans doute avec grand enthousiasme, du film "Le monde de Charlie", sorti en 2012.

    (Oui ce blog, ainsi que sa modeste contributrice, alias moi-même, assumons d'être totalement jet-lagués, et d'avoir 2 années de retard sur le monde moderne.)

    (Ne vous étonnez pas si le prochain post aborde l'engouement grandissant des jeunes pour la tecktonick.)

    Donc, avec une curiosité intensifiée au fil des ans, je me suis procurée le dit roman, dont est adapté le film.

    Ce roman traite de l'adolescence, à travers le prisme de Charlie, anti-héros hypersensible, différent et forcément attachant. Nous avançons à ses côtés dans sa quête de lui même, partageant ses joies, ses interrogations et ses peines.

    Ce livre nous parle aussi de l'amitié véritable, irrationnelle et implacable. Nous nous attachons à la jolie Sam et à l'intrépide Patrick, auxquels Charlie voue une loyauté sans faille. Dans une autre vie, nous aimerions nous aussi les connaître et, le temps d'une soirée, refaire le monde et boire un verre avec eux. (Cette dernière remarque, est sponsorisée par Martini). (L'abus d'alcool est dangereux pour la santé).

    Une histoire poignante, un récit empreint de fraicheur, qui ne sombre pas dans les sempiternels poncifs sur l'adolescence, ET CA J'ACHETE ! (copyright Jean-Marc Généreux).

    Bref, je ne peux que vous le conseiller, et j'attends avec impatience de découvrir son adaptation cinématographique (chronique programmée pour 2016)


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