• Il demeure parmi les questionnements existentiels, outre le fameux grande frite ou potatoes avec mon Royal Cheese ? ou l'inénarrable khôl ou eyeliner ?, l'épineux problème du en couple ou non ?

    Ou la paradoxale volonté d'être deux pour mieux exister soi.

     

    Sommes nous indubitablement destinés à fonctionner en binôme ?

    Nous serions dans le cas contraire condamnés à mener une vie morose emplie de restos en solo, d'horaires aménagés selon la vie familiale des collègues, d'exigences folles de l'entourage persuadé de notre disponibilité à toute épreuve, de même qu'imposable à merci pour s'être réservé le luxe d'occuper un minuscule studio ?...

    La société ne nous considère-t-elle qu'en duo ?

     

    Et chez nous, subsiste-t-il encore aujourd'hui, de manière inconsciente, un quelconque instinct de reproduction pour la survie de l'espèce ?

    Pourquoi cherche-t-on invariablement un alter ego ? Pourquoi prenons-nous toujours le risque de se casser les dents dans une relation ? Pourquoi tout donner lorsque l'on sait que l'on peut du jour au lendemain tout nous reprendre ?...

     

    Je ne détiens aucune réponse, je m'interroge juste sur le pouvoir et l'emprise que nous offrons à l'autre.

    Le jeu en vaut-il la chandelle ?...

     

    Je laisse le soin à chacun de le méditer.

    Félicitons néanmoins la grande frite et le khôl, grands lauréats de cette première édition de l'introspection nocturne.

     


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  • Il y a une chose que j'évoque assez peu ici, ce sont mes pérégrinations de demandeuse d'emploi.

    Les candidatures envoyées par centaine, les entretiens passés et les rendez-vous manqués.

     

    L'énergie décuplée à chaque offre, la lueur d'espoir à la perspective d'un entretien...la déception aussi de les lire au regret de vous annoncer que... pour les plus courtois.

    Pour les autres, la règle d'or demeure le silence absolu. Malgré leurs préalables inutile de convenir ensemble d'un entretien téléphonique, c'est nous qui vous rappelerons.

    Et puis, ce n'est pas comme si après j'attendais avec angoisse leur éventuel appel, que mes yeux ne lâchaient plus l'écran de mon portable et que, sous la douche, j'en arrivais à culpabiliser d'avoir eu l'indécence de ne pas prendre un téléphone waterproof.

    Au cas où ces fourbes décideraient de me contacter précisément au moment où je suis nue, la tête couverte de shampoing.

     

    Dans ces périodes attentistes, mon hygiène se trouve donc limitée à sa plus stricte forme. On mouille, on savonne, on rince.

    Pas de tiens, si je me faisais un gommage aux pousses de bambou ?...

    La planète me remercie me direz-vous.

     

    Ces derniers jours, j'étais donc dans ce mood.

    Jusqu'à ce que ce matin, je me saisisse héroïquement de ce machiavélique appareil qui ne daigne sonner que lorsqu'il l'a décidé  - le chameau -  pour les contacter.

    Dans ma grande clémence, je leur avais tout de même accordé dix jours de latence sur la bonne foi de leurs on vous rappelle très vite.

     

    La réponse entendue a été celle attendue. Ou la réponse attendue a été celle entendue. A vous de voir.

    M'enfin bref, je n'ai pas été retenue pour le poste.

    En à peine quelques mots, mon interlocutrice a mis un terme à un suspens haletant d'une semaine. Presque déçue que j'étais de découvrir le dénouement de ce mauvais vaudeville.

     

    Mais comprenez bien qu'au sein de cette mairie, c'était l'exaltation, la panique, l'agitation, l'effervescence, la turbulence causée par... les voeux du Maire.

    Pas comme s'ils avaient pu dégoter cinq pauvres minutes de leur temps si précieux pour honorer leur parole.

    D'ailleurs après tout, nous ne sommes que des demandeurs d'emploi à disposition entière du bon vouloir patronarial, à même de se rouler par terre sur commande, voire de vendre un rein pour quérir le précieux sésame, nommé CDI.

    Comment ça mon analyse du marché du travail est quelque peu stéréotypée ?

     

    Un heureux hasard voulait qu'elle m'apprenne qu'elle comptait me téléphoner justement aujourd'hui.

    Tiens donc. Encore un peu, on aurait manqué de se parler puisqu'on se serait appelées avec frénésie simultanément.

    Heureusement pour moi, la vie est bien faite, elle n'a absolument pas composé mon numéro. Sa ligne était donc coupablement libre.

     

    Le mieux dans cette histoire, c'est que pour prétendre au poste, je me suis mise à Joomla ! Pour les bien censés néophytes ou les allergiques aux geekeries en tous genres, c'est un CMS, c'est à dire un système de gestion de contenu.

    Pour faire simple, c'est une manière de créer et administrer un site Web.

     

    Je me suis donc tapée des après-midi et des soirées entières de Joomla pour être au top pour l'entretien, en sachant que pour tout développeur digne de ce nom, utiliser ce logiciel relève de la pure hérésie.

    Je remercie d'ailleurs mon pote Nico qui a été un formateur hors pair : patient, pédagogue et disponible ! C'est à propos une excellente manière de tester une relation.

    Sachez que seul un véritable ami se risquera à ça pour vous.

     

    Alors certes, je n'ai pas été prise pour le poste mais j'ai une ligne à rajouter à mon incroyable CV. Je suis désormais une joomleuse.

    Je joomle le matin, le midi, le soir.

    Depuis, chez moi, c'est même rentré dans le langage courant, du style mais qu'est ce que tu joomles ce soir ?

     

    Et croyez moi, aucun job au monde ne m'aurait procuré un tel enrichissement personnel.

     


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  • Je ne vous l'ai pas encore raconté mais je me soupçonne des liens de parenté avec Dolly Parton et les Dixie Chicks.

    J'irais même jusqu'à dire que le sang de Willie Nelson himself coule dans mes veines.

    ( Ce qui ferait de moi le fruit d'un improbable ménage à cinq, j'en conviens. )

     

    Désolée papa de te renier aujourd'hui mais foi de boots ne saurait mentir.

     

    J'ai non seulement la dégaine mais également le groove ( tout relatif ) d'une country girl.

    Je le sais puisque depuis quelques mois, je me suis mise avec joie et bonheur à la line dance.

     

    J'admets que la première séance a été quelque peu déroutante.

    Imaginez vous faire un marathon d'une vingtaine de kilomètres engoncée dans un pull trop serré et indéniablement trop chaud, avec l'impression désagréable d'avoir toujours un temps de retard et d'ignorer totalement l'itinéraire.

    Voilà où j'en étais à la fin du cours. J'avais bien dû perdre un litre de sueur, ce qui équivaut pour moi à deux heures de jogging...ou à un créneau. Au choix.

    Moi qui m'y rendais détendue de la boots, relachée du stetson genre j'espère que je vais pas m'ennuyer.

     

    La country, c'est une vraie leçon d'humilité.

     

    Je peux dire qu'aux séances suivantes, j'avais pour unique et ambitieux objectif de survivre aux exigences de la prof diaboliquement possédée par Alan Jackson.

    Les semaines se suivent et j'y prends sacrément goût. Maintenant que les termes coaster step, cross shuffle, vine, jazz box et autre toe strut ne me terrorisent plus....et surtout que je les comprends !

     

    Pour tout vous avouer, là je trépigne même à l'idée d'être à samedi pour danser.

    Je ne suis certes pas non plus insensible à l'appel miamesque du pot de nouvelle année donné après. Que voulez-vous, ma gourmandise me perdra.

    Et puis surtout ce que j'aime, c'est l'ambiance décontractée, chaleureuse, qui règne dans ces petits moments de partage entre nous. Aussi tous les fous rires qu'on a !

     

    Vous l'aurez noté, c'est nettement moins hype que la danse bollywood, le qi gong ou le yoga...mais c'est drôlement plus bon !

    Finalement, c'est tout ce qui importe non ?

     


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  • Après avoir tenté, en vain, un teasing digne de ce nom, voici venu le moment d'alimenter votre curiosité.

    Comme je l'évoquais ici, je me suis inscrite sur un site de rencontre en décembre dernier.

     

    Aujourd'hui voilà l'heure du bilan.

     

    Tout d'abord un constat : la majorité des sites sont payants, même Meetic où désormais les femmes n'ont plus la possibilité de dialoguer par messagerie sans raquer.

    Il n'est donc plus permis d'être célibataire et fauchée. C'est l'un ou l'autre. Au choix.

    Mais moi je ne contrarie pas mon banquier : j'évite de dépenser en futilité. Et après tout, un homme reste du superflu. Il était donc exclu qu'il me coûte un bras avant même qu'il entre dans ma vie. Après oui, je veux bien. Mais seulement s'il le mérite, hein.

     

    Donc je me suis orientée vers un des trop rares sites gratuits. Autant dire que là bas c'est un peu la foire à la saucisse. Sans mauvais jeu de mots bien sûr.

    Large choix de produits : du moche, du beau, du pas cher, du pas très frais, du salace, du frustré, du pas compliqué... De quoi faire son marché.

     

    J'ai longuement hésité à mettre ma photo. Sous prétexte que je veux quelqu'un qui s'intéresse à ma richesse intérieure. Mais en même temps j'ai pas envie de me coltiner tous les grands timides, moches ou désabusés.

    Je me suis alors lancée, j'ai mis ma plus belle tête de vainqueur sur le site.

     

    Force est de constater que le cyber homme est drôlement acharné car ça ne l'a pas découragé, au contraire. J'ai eu du message en veux-tu, en voilà.

    J'ai même eu du message n'en veux-tu plus, en voilà quand même.

     

    J'ai mis toutes mes qualités en exergue pour décripter le wesh wesh, le romantique à tendance niaise, le so 80's, le new age, le vieux beau, le jeune moche aussi.

    J'ai même disserté lamborghini, Stephan Eicher, impétigo. Une adaptation à toute épreuve vous dis-je.

     

    Je vous épargne les interlocuteurs obnubilés par les zones érogènes, le Kamasutra, les orgasmes, les parties à trois... voire quatre si vous avez deux copines disponibles.

     

    Mais je dois vous dire que l'un d'eux a su me convaincre. D'abord de le rencontrer. Puis de l'apprécier. 

    Même de l'embrasser. 

     

    Voire de le garder.

     


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  • Il y a deux jours, nous quittions 2010 les amis.

    Je dois bien reconnaître que ces adieux furent très loin d'être déchirants. Surtout de mon côté. L'an 2010, lui, s'était bien accroché à moi, j'étais devenue sa victime préférée.

    Par moment, il s'était même acharné le bougre. Amour passionel quand tu nous tiens...

    Mais voilà, nous avons rompu lui et moi. Je me suis tournée vers 2011 que j'espère heureux, passionné, plein de promesses.

    En grande cachotière que je suis, je ne vous ai pas encore relaté mes aventures de cyber femme... Pour tout vous dire, la rencontre online ne s'est pas montrée totalement infructueuse...

    ( Non ceci n'est absolument pas un teasing ! )

    Je souhaite donc, en toute humilité bien sûr, à cet homme choupi de me garder pour cette nouvelle année qui débute. 

    Et aussi... beaucoup de bonheur aux intrépides qui oseront s'aventurer sur ce blog !

     


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